Neurodiversité : comprendre les troubles pour mieux inclure


01 octobre 2025

Les troubles neurodéveloppementaux (TND) sont des particularités du fonctionnement cérébral qui apparaissent dès l’enfance. Ils influencent l'apprentissage, l’attention ou la communication sociale mais ils ne relèvent pas d’un manque d’effort ou d’intelligence, ils reflètent un cerveau qui fonctionne autrement.

 

Les principaux profils

       Les “Dys” (dyslexie, dyspraxie, dyscalculie…) touchent langage, motricité et traitement de l’information.

       Le TDAH (trouble de l’attention avec ou sans hyperactivité) entraîne inattention, impulsivité et agitation.

       Le TSA (trouble du spectre de l’autisme) concerne les interactions sociales et des comportements répétitifs, avec une grande diversité de manifestations.

       Le HPI (haut potentiel intellectuel), bien que non pathologique, est une singularité cognitive parfois associée à une hypersensibilité ou à un autre TND.

 

D’où viennent-ils ?

Les TND sont liés à une combinaison de facteurs génétiques, biologiques et environnementaux. Ils demandent souvent des efforts supplémentaires pour s’adapter à un monde conçu pour les profils “neurotypiques”. Aujourd’hui, on parle de neurodiversité : reconnaître ces différences comme une richesse plutôt qu’un handicap.

 

 TND avec lettre vives.jpg (633 KB)

L’importance de l’inclusion

Adapter l’environnement est plus efficace que chercher à “corriger”. À l’école, cela passe par des outils pédagogiques adaptés. En entreprise, par la reconnaissance de compétences spécifiques. Le regard social est déterminant : la stigmatisation isole mais l’ouverture libère le potentiel.

 

Qui consulter ?

Le suivi est pluridisciplinaire : médecin traitant, orthophoniste, psychologue, neuropsychologue, pédopsychiatre, ergothérapeute ou psychomotricien. L’accompagnement repose sur la rééducation, des stratégies éducatives et parfois des thérapies cognitivo-comportementales.

 

4 conseils pratiques

  1. Observer sans juger.
  2. S’informer et se rapprocher d’associations.
  3. Adapter l’environnement (outils visuels, pauses, organisation claire).
  4. Valoriser les forces et encourager la confiance.

 Par Florence DARTIGUENAVE