«ON RENCONTRE » NOÉMIE LEFORT réalisatrice

« Mon Héroïne » Un film réalisé par NOÉMIE LEFORT Avec PASCALE ARBILLOT CHLOÉ JOUANNET LOUISE COLDEFY Avec la participation de BRIGITTE FOSSEY et de FIRMINE RICHARD Scénario NOÉMIE LEFORT & FADETTE DROUARD Producteurs MATTHIEU ZELLER, MATTHIEU GONDINET

SORTIE: 14 DÉCEMBRE 2022

Synopsis : Depuis son plus jeune âge, Alex ne rêve que d'une chose : réaliser des films. Mais à Rouen, son quotidien est bien loin du glamour hollywoodien. Surprotégée par sa mère Mathilde, elle espère intégrer une prestigieuse école de cinéma à New York. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu et ses rêves sont brutalement brisés. Refusant d’accepter son sort, Alex décide de partir pour la grosse pomme avec l’aide de son excentrique tante Juliette pour un projet fou: donner son scénario à Julia Roberts. Vite rejointes par Mathilde, cette aventure new-yorkaise va marquer pour les trois femmes le début d’une nouvelle étape de leur vie.

Rencontre avec NOÉMIE LEFORT – Réalisatrice, lors de l’avant-première au cinéma Pathé La Valette (83). « J’avais envie de raconter comment ce voyage un peu fou pour aller chercher Julia Roberts a bouleversé ma vie et celle de ma maman. »

Le film s’inspire de votre propre histoire. à 20 ans, vous êtes partie à New York rencontrer Julia Roberts. Comment cela, s'est-il passé exactement ? Il y a vingt ans, je rêvais de devenir réalisatrice et de faire des films avec Julia Roberts. Mais j’ai grandi à Rouen et dans ma famille, on me disait que le cinéma ce n’était pas pour nous. Et moi, j’ai voulu prouver le contraire. Quand j’étais étudiante en cinéma j’ai fait un court étrage intitulé « Calling Julia Roberts » qui raconte l’histoire d’une jeune fille qui veut donner son scénario à Julia Roberts et j’ai décidé sur un coup de tête de partir à New York où je savais qu’elle avait une boîte de production, pour lui remettre mon court-métrage. C’était comme si j’avais besoin de la validation de Julia Roberts pour me donner le droit d’exercer ce métier et de croire en mes rêves. Le film est un récit d’initiation qui raconte comment une jeune fille prend ses rêves en bandoulière et va les réaliser à New York.

Avez-vous voulu tourner un film à l’anglo-saxonne? J’ai une vraie passion pour les comédies anglo-saxonnes, les films Working Title: COUP DE FOUDRE À NOTTING HILL, 4 MARIAGES ET UN ENTERREMENT, LOVE ACTUALLY… J’avais envie de rendre hommage à ces films intemporels, transgénérationnels, qui sont à la fois des comédies hilarantes, bien écrites, avec des seconds rôles hauts en couleurs et du peps. La structure de MON HÉROÏNE est quasiment calquée sur ces comédies anglo-saxonnes. MON HÉROÏNE a été le premier film tourné à New York après le confinement. Quels ont été les principaux défis ? Tourner un premier film à New York c’était déjà un sacré défi. Mais quand on a commencé le tournage de MON HÉROÏNE en France, les frontières étaient fermées aux États-Unis. Heureusement, elles se sont rouvertes à temps mais on n’a pas eu de préparation sur place. Même si c’est une ville que je connais très bien et si je savais exactement où je voulais tourner, on a tout fait à distance via Google Maps ou Face Time.