05 septembre 2023
“Performer cette saison et construire pour se projeter dans l’avenir “
Régulièrement classées dans le dernier tiers du classement ces dernières années, les Rebelles de Toulon ont échappé in-extrémis à une descente en Division 2 l’an passé. En cette nouvelle saison, le club s’est préparé très tôt avec des décisions radicales qui, espérons-le, porteront leurs fruits.
"Des recrues qui portent l’ADN du club"
Dès le mois de janvier, le club annonçait la venue d’un nouvel entraîneur. Joël Da Silva prend donc la suite de Stéphane Plantin. Ce technicien a été à la tête de Toulouse, St-Raphaël ou bien encore Tremblay. A Toulon, il va donc connaître sa première expérience dans le handball féminin et assure qu’il emploiera les mêmes méthodes qu’il a déjà testé avec ses équipes masculines.
©crédit photo _ 8eme Art Studio
« J’ai envie de construire un noyau de 5, 6 ou 7 joueuses qui vont vivre ensemble 3 ou 4 ans, explique Joël Da Silva, qui auront l’ADN du club et vont construire un projet ». Pour le nouveau coach varois, ce sont elles qui porteront aussi les valeurs du club.
Un groupe revanchard
L’entraîneur s’est rapidement mis au travail. Dès le 10 juillet, la préparation de la nouvelle saison a démarré avec un groupe largement remanié par rapport à l’an passé. Huit nouvelles joueuses ont en effet intégré le groupe, choisies sur des critères très précis édictés par Joël Da Silva : ”Je voulais des joueuses de la même génération, nées entre 98 et 2000, et qui se sont connues dans les équipes de jeunes ou les centres de formation. J’ai privilégié celles qui connaissent un parcours atypique, parties, par exemple, en D2 pour s’aguerrir et avoir le temps de jeu qu’elles n’avaient pas à l’échelon supérieur. Je sais qu’elles veulent prouver qu’elles ont le niveau de la Division 1».
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Et au-delà des choix de recrutement, un nouveau discours s’est déjà imposé avec une règle : être concentrées sur le hand quasiment 24 heures sur 24. L’objectif de Joël da Silva est même de voir plus loin que la saison qui débute :
« On est déjà en train d’imaginer ce qu’on va pouvoir faire l’année prochaine, et dans deux ans… Il faut anticiper et continuer à construire le groupe ».
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