Sébastien Rizza : Président de la Ligue Sud de rugby.

“La Coupe du Monde sera un vecteur de communication énorme pour nos clubs et nos licenciés”

Durant cinquante et un jours exactement, la France va vivre un événement majeur de l’ovalie avec l’organisation de la 10ème édition de la Coupe du Monde de rugby. Du 8 septembre au 28 octobre, le gratin du rugby mondial se retrouvera pour tenter de succéder au champion du monde en titre, l’Afrique du Sud. Pour sa part, la Ligue Sud ne pouvait être absente du déroulement de ce rendez-vous planétaire auquel elle entend apporter toute son expérience du terrain. Depuis plusieurs mois, elle constitue déjà un maillon solide de l’organisation des matches au stade Vélodrome à Marseille et à l’Allianz Riviera à Nice.

Créée en 2017, cette instance régionale de la FFR, anciennement appelée comité Côte d’Azur de rugby, regroupe 28 000 licenciés issus de 128 clubs des départements de la région PACA. Présidée durant quatre ans par Henri Mondino, c’est Sébastien Rizza qui en assume la charge depuis 2021. Ancien joueur, arbitre du comité du Littoral puis du comité Côte d’Azur, il sait compter sur les nombreux bénévoles qui mettront tout leur cœur à l’ouvrage afin que la fête du rugby soit réussie.

Qu’attend-il de cette coupe du Monde ? Var infos est allé à la rencontre de Sébastien Rizza pour en savoir un peu plus sur l’impact de cet événement pour la Ligue Sud dont le siège est situé au Pradet.

Sébastien Rizza, que représente la Coupe du Monde pour la Ligue Sud ?

Notre territoire régional sera particulièrement concerné avec les stades de Marseille et de Nice qui accueilleront huit rencontres de poule et deux quarts de finales. Trois camps de base sont implantés à Toulon pour l’Afrique du Sud, à Nice pour l'Écosse et en Avignon pour l'Uruguay. C'est un vecteur de communication énorme qui nous permet notamment d'optimiser nos relations avec les acteurs de l'économie régionale et de mettre en commun nos forces pour la réalisation de projets d'envergure qui profiteront in fine aux clubs et aux licenciés.

Depuis quand préparez-vous cet événement et notamment les rencontres qui se dérouleront sur notre territoire ?

En fait depuis 3 ans, nous avons mis en place un comité local de coordination présidé par Henri Mondino, pour accompagner les projets d'animations du territoire autour de la Coupe du monde. Ils sont nombreux à l'initiative de la Ligue, des clubs ou d'associations diverses et dans des domaines essentiellement sportifs, scolaires, culturels et sociétaux. Le point d'orgue sera le festival mondial du rugby amateur labellisé par France 2023, la FFR et World Rugby qui a décidé de l'exporter en Australie pour la prochaine coupe du monde.

Quelles seront les forces vives mises à disposition par la Ligue Sud ?

Toutes nos équipes sont mobilisées pour accompagner au mieux les projets d'animations et faire le relais avec les équipes de France 2023. Nos équipes sportives, nos officiels de matches, nos chargés de projets, notre service de communication, nos apprentis « Campus 2023 » et l'ensemble de nos bénévoles seront engagés jusqu'au 30 octobre.

 

Pensez-vous que cette Coupe du Monde aura un impact sur les effectifs notamment des écoles de rugby ?

Cette saison qui vient de se terminer, a vu une augmentation de 12% des effectifs de nos clubs. Nous estimons que cela représente environ 30% de licenciés en plus dans nos écoles de rugby. Beaucoup de clubs s'y sont préparés en envoyant leur encadrement en formation dans notre Institut Régional de l’Emploi et de la Formation.

 

A titre personnel, quels sentiments vous animent à l'approche de la compétition ?

Un sentiment d'excitation. Une énorme attente du monde du rugby pour une compétition exceptionnelle, qui va se dérouler en France, grâce à la volonté et la ténacité de Bernard Laporte qu’il ne faut pas oublier à quelques jours de l'ouverture.