Sainte-Maxime, une station balnéaire familiale.


30 juillet 2025

Avec plusieurs millions de nuitées enregistrées chaque année, Sainte-Maxime confirme son statut de destination incontournable sur la Côte d’Azur. Derrière cette attractivité durable, une politique touristique pensée pour séduire tout au long de l’année. Véronique Lenoir, adjointe au maire déléguée au Tourisme et vice-présidente du Conseil départemental du Var, revient sur les enjeux et les ambitions d’un territoire qui conjugue authenticité, dynamisme et qualité d’accueil.

 Veronique Lenoir.jpg (439 KB)

Véronique Lenoir, adjointe au maire déléguée au Tourisme ©studio charrier

Véronique Lenoir, comment se déroule cette saison touristique ?

À merveille. Nous avons la chance d'avoir de belles infrastructures en plein air, notamment u

n théâtre de la mer situé au bord de la plage, et nos visiteurs ont la possibilité le soir, après la plage, de venir assister à des concerts gratuits avec des têtes d'affiches. Animations, déambulation en ville, marchés nocturnes… tout cela plaît beaucoup à nos visiteurs, sans parler de l’attraction de la ville elle-même : le plaisir de se promener dans les ruelles avec de nombreux bars, terrasses et restaurants.


Autour de qui menez-vous cette réflexion touristique et culturelle saisonnière ?

La politique touristique est menée, bien entendu, avec le maire et les personnes avec lesquelles je travaille : un office de tourisme extrêmement proactif, et une société qui s'appelle la SEMA, laquelle nous accompagne sur la mise en place de tout notre programme événementiel, sur le choix des artistes, sur la mise en œuvre de tous ces spectacles, qu'il s'agisse de soirées DJ, de live en ville… Nous avons également des groupes que nous installons devant les terrasses, dans les ruelles. Tout cela relève d’un choix collectif afin que toute la ville puisse bénéficier d'animation durant les trois mois d'été.

1920X1080-ETE-1536x864.png (195 KB)

©studio charrier

A l’heure où les communes doivent se serrer la ceinture, maintenir un certain niveau d’attractivité est sûrement compliqué ?

Bien que les budgets soient contraints et à la baisse, on a décidé de sanctuariser le budget animation parce que ça fait partie de l'ADN de la ville. Certes les gens viennent y chercher une offre paysagère, un calme, il est vrai que notre qualité de vie est extrêmement agréable mais l'animation fait aussi partie du choix des vacances ! Sainte-Maxime est une destination balnéaire familiale alors on se doit de préserver une qualité d'animation pour une population qui double voire triple durant l'été. Nos visiteurs attendent que la ville soit animée.

 

Que représente le tourisme pour la vie économique maximoise ?

A l’année, la fréquentation touristique se situe entre 4 et 5 millions de nuitées. Ces résultats sont stabilisés mais on ne  souhaite pas se positionner sur un tourisme de masse. Forcément, l’été est une période phare, mais on travaille sur un tourisme des 4 saisons, un tourisme national, un tourisme vert, un tourisme culturel… car certaines périodes de l’année offrent des possibilités très agréables.

 

C’est difficile de se renouveler dans l’offre touristique ?

Non, je dirais même le contraire. C'est très intéressant pour nous et c’est un défi de parvenir à répondre aux différentes attentes du public. Les gens veulent découvrir, par exemple, l’oeno-tourisme ou une offre patrimoniale à travers nos traditions provençales… D’ailleurs on constate une grande envie de découvrir l'ADN de notre territoire constitué du terroir et du patrimoine. Cela permet de se remettre en question, d'étudier ces nouveaux besoins en sachant que consommer de la plage et du sable pendant deux mois, c’était vrai dans les années 80, ce ne l’est plus du tout aujourd’hui.

En août à Sainte-Maxime