
05 mars 2023
Les temps changent. Après des années difficiles, l’emploi dans le Var devient source de bonnes nouvelles. En 2022, avec un taux de chômage de 7,4 %, identique au taux national, le Var fait jeu égal avec les Alpes-Maritimes, mais confirme un réel dynamisme comparé aux Bouches du Rhône (8,8%), au Vaucluse (9,5%) et à la Région Paca dans son ensemble (8,2%).
Autre sujet de satisfaction pour Marc Zampolini, directeur territorial de Pôle Emploi pour le Var, le taux de chômage de 6,3 % relevé dans le bassin d’emploi de Toulon Provence Métropole en 2022. Le plus bas de toute la région.
« En 2019, on dénombrait 55.500 demandeurs d’emploi inscrits en catégorie A dans le Var ; trois ans plus tard, en 2022, ils n’étaient plus que 45.300, » constate Marc Zampolini. « La crise sanitaire a totalement rebattu les cartes et la sortie de la crise du COVID, dès l’été 2021, a donné un nouvel élan à la consommation de loisirs et de vacances dans notre département, l’une des premières destinations touristiques en France. Et cette embellie s’est confirmée en 2022. »
Actuellement, les demandeurs d’emploi inscrits dans le Var sont pour 54 % des femmes, 13 % des jeunes de moins de 25 ans et 30 % des seniors de plus de 50 ans. Sur l’ensemble des demandeurs d’emploi varois, 40 % sont au chômage depuis plus d’un an.
10.000 demandeurs d’emploi formés en 2022
« En 2022, nous avons reçu 73.700 offres d’emploi sur l’ensemble de l’année dont 44 % étaient pour des CDI, » poursuit le directeur de Pôle Emploi. « Ces annonces diffusées au cours des douze derniers mois nous ont été transmises à 65 % par des entreprises de 0 à 9 salariés. Elles concernaient à 80 % les services (services administratifs et de soutien, santé humaine et action sociale, hébergement et restauration), 9 % le commerce, 6 % l’industrie, 4 % la construction et 2 % l’agriculture. Aujourd’hui, 3 % des offres d’emploi ne trouvent pas preneur. »
Sans surprise, les secteurs professionnels en tension dans le Var restent l’hôtellerie-restauration, les services à la personne et les transports. Une situation qui pourrait cependant s’améliorer grâce à plusieurs dispositifs mis en place par Pôle Emploi avec ses partenaires institutionnels et les entreprises. Notamment le Plan Régional d’Investissement dans les Compétences (PRIC) qui a permis, en 2022, de proposer des formations sur les métiers les plus recherchés. 10.000 demandeurs d’emploi étaient concernés pour un budget global de 42 millions d’euros, avec un taux de placement de 66 % à la fin de la formation.
Deux chiffres enfin traduisent l’état de la nouvelle relation qui s’est installée entre Pôle Emploi et ceux qui utilisent ses services : en janvier 2023, une étude réalisée par IPSOS constate que 87 % des employeurs manifestent leur entière satisfaction et plus encore chez les demandeurs d’emploi satisfaits à 87,3 %. Les temps changent vraiment.