01 janvier 2024
Recruté comme joker médical pour pallier les absences de Teddy Baubigny et Anthony Etrillard, le talonneur anglais Jacques Singleton arrivé de Gloucester n’est plus “so british” mais “so toulonnais” à présent !
©rct_Jacques Singleton
Lorsque le RCT a fait appel à lui pour renforcer ses rangs, l’international anglais a d’abord ressenti de la surprise et une sorte de béatitude. « Je n’arrêtais pas de sourire au début ! C’était très excitant pour moi parce qu’à l’époque, je regardais jouer Toulon quand Johnny (Wilkinson) et d’autres joueurs de cette trempe étaient là. C’est un club avec une histoire incroyable, je suis fier de faire partie de l’équipe ». Il a donc découvert le Campus RCT et n’en croit toujours pas ses yeux de bénéficier de telles installations, aux côtés d’internationaux français : « Je n’avais jamais vu cela auparavant, c’est un outil incroyable ! Lorsque je suis arrivé le premier jour, j’ai pris un café à la brasserie, je me suis assis et j’ai regardé le centre d'entraînement. C’est un endroit idéal pour travailler qui plus est avec cette équipe. Le niveau est très élevé. M’entraîner et jouer avec Gabin (Villière), Baptiste (Serin) ou Charles (Ollivon), va m’apprendre énormément ».
En venant sur la rade, il a aussi retrouvé d’anciennes connaissances, des compatriotes et des ex-partenaires : « C’est génial de faire partie d’une colonie britannique, David (Ribbans), Kieran (Brookes) et Cornel (du Preez) que je connaissais… Mais d’une manière générale, je dois dire que toute l’équipe m’a fait un super accueil ». Se mesurer aux équipes anglaises en coupe d’Europe ? Pas de problème, pas d’état d’âme : « Oui, je connais un certain nombre de joueurs anglais, mais je me sens toulonnais à présent et nous sommes là pour gagner avec Toulon, peu importe l’équipe qui nous fait face ».
©varinfos_jacques singleton au club house du rct
Du côté des entraînements, Jacques Singleton note des points communs avec les méthodes anglaises, mais aussi certaines spécificités dans les séances d’entraînements et la façon dont le staff s’occupe des joueurs. “Les entraînements sont très durs, précise-t-il, mais le plus souvent sous le soleil ! 17 degrés au mois de décembre, c’est fou ? Je suis allé me balader quelques fois à la plage, c’est un peu frais pour se baigner mais il y a du soleil, et ça j’adore ».
N’en doutez pas, l’international anglais est déjà acclimaté à la chaleur toulonnaise, à la vie varoise et lorsqu’il bénéficie de temps disponible durant une journée, il ne s’ennuie jamais. « Bien sûr, avoir de longues journées de travail et des pauses plus petites de repos dans un tel endroit, c’est le top ! ”. Une ambiance propice pour relever les défis de taille qui attendent le RCT cette saison.
Article : Severine KRIKORIAN
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