Les Journées du Judo à Hyères


02 novembre 2025

Les 8 et 9 novembre, le gymnase Jules Ferry à Hyères, accueillera un week-end 100 % judo avec démonstrations, compétitions et entraînements de champions. Michel Abran en est l’organisateur.

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Depuis plus de quarante ans, Michel Abran incarne la passion du judo dans le Var. Organisateur de la célèbre Nuit des Arts Martiaux à l’Espace 3000 de Hyères — un événement qui a attiré les plus grands champions de la discipline, dont David Douillet — il poursuit aujourd’hui l’aventure à travers les Journées des Arts Martiaux, programmées les 8 et 9 novembre au gymnase Jules-Ferry.


Comment est né cet événement ?

« Les Journées du Judo sont nées dans la continuité des Nuits des Arts Martiaux, lorsque celles-ci se sont essoufflées. Pendant plus de quarante ans, nous avons fait vibrer Hyères avec ces soirées spectaculaires. Puis, naturellement, nous avons voulu prolonger cet esprit en organisant un week-end complet, cent pour cent judo, au gymnase Jules Ferry. »


Quel est le public de ces Journées ?

« C’est un événement ouvert à tous. Nous proposons des animations pour les plus jeunes dès quatre ans, jusqu’à treize ans. Puis, un grand entraînement régional avec un champion olympique, et une compétition par équipes : le Challenge René Abran, organisé en hommage à mon père. Le lendemain, place aux compétitions officielles avec les championnats du Var minimes et cadets. »


Le judo français brille sur la scène internationale. Qu’en est-il dans le Var ?

« Le judo se porte très bien chez nous ! Nous avons la chance d’avoir Cécile Cancan, championne varoise qui a représenté la France aux championnats du monde juniors. Et le département compte un grand nombre de clubs dynamiques. Oui, le judo prospère et progresse dans le Var. »


On peut commencer le judo très jeune ?

« C’est l’un des atouts majeurs de notre discipline. Le judo est structuré pour accueillir les enfants dès l’âge de trois ans, ce qui est rare dans le sport. On leur fait découvrir le tatami, on les équipe d’un kimono, et ils peuvent essayer lors d’une journée test. »


Plus de quarante ans d’engagement, et toujours la même passion ?

« Oui, parce que je dois tout au judo. J’ai vécu grâce à lui, et tant qu’on prend du plaisir, on a envie d’aller plus loin, de faire encore mieux. J’ai des souvenirs incroyables : lorsque David Douillet est venu faire son dernier gala en kimono à Hyères, l’Espace 3000 était plein à craquer. Ce sont des moments forts, gravés à jamais. »


Votre père, René Abran, reste très présent dans l’esprit de ces événements…

« Oui, sa mémoire reste vivante à travers le challenge qui porte son nom. C’est grâce à lui que tout a commencé. Il n’était pas judoka, mais c’est son énergie et son sens de l’organisation qui ont permis de lancer la Nuit des Arts Martiaux il y a plus de quarante ans. Aujourd’hui, je poursuis ce qu’il a initié . Chacune de ces Nuits a été magnifique. Mais d’un point de vue émotionnel, la 37ᵉ a été particulièrement marquante : la participation exceptionnelle de toutes les championnes, champions et professeurs qui se sont succédé sur les tatamis hyérois, et qui ont répondu présents pour rendre hommage à René Abran, en a fait un moment inoubliable. Mon rêve, maintenant, serait de créer un grand tournoi par équipes internationales, quand l’Espace 3000 renaîtra de ses cendres. Ce serait une belle façon d’écrire la suite de cette aventure familiale et sportive. »

La toute première Nuit des Arts Martiaux s’est tenue au gymnase des Rougières en mars 1978, et la dernière a eu lieu le 26 mai 2018. La première édition à l’Espace 3000, elle, s’est déroulée le 30 avril 1988.

Programme des journées du Judo à Hyères 

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