
05 mai 2025
Situé à La Farlède, ce projet structurant représente un investissement de près de 35 millions d’euros, et permettra à plus de 640000 habitants de trier plus et mieux, grâce à une installation innovante, performante et parfaitement intégrée à son environnement.
©credit-Eric-Malan
Le futur centre traitera l’ensemble des collectes sélectives (emballages ménagers, plastique et métal, papiers et cartons) produites par les habitants du Sittomat. Doté d’une capacité de 35000 tonnes par an, extensible à 42000 tonnes, il répondra aux besoins actuels et futurs du territoire. C'est aussi une première en région Provence-Alpes-Côte d’Azur : l’installation sera équipée d’un robot de tri double bras, utilisant l’Intelligence Artificielle capable de détecter et d’extraire automatiquement les déchets plastiques. 13 machines de tri optique dernière génération, complèteront le process.
©credit-Eric-Malan
Les travaux préparatoires, débutés au printemps 2024, ont permis de désamianter et de déconstruire trois bâtiments existants. Les matériaux déconstruits seront réemployés dans la future construction, conformément aux principes d’économie circulaire. L’année 2024 a permis d’affiner les études et d’obtenir les autorisations administratives et règlementaires. Le chantier de construction s’étalera jusqu’à l’été 2026, suivi par une phase de vérification de performances d’une durée maximale de 6 mois et d’une phase d’exploitation de 7 ans (jusqu’en 2034), ce qui représente pour le Sittomat un
engagement financier total de 65 millions d’euros sur 10 ans.
©varinfos - à gauche - Philippe MAHÉ prefet du Var - à droite - Gilles Vincent le pdt du SITTOMAT
Gilles Vincent : président du SITTOMAT :
“La difficulté a été de trouver un terrain de 1,5 hectares en zone urbaine pour implanter ce centre de tri. Nous avons mis 6 ans mais cette étape est derrière nous. Construction, exploitation, on espère une fin de construction pour fin 2026. Ce nouvel équipement permettra une exploitation des déchets plus verte et économe. Jusqu’à aujourd'hui, une partie de nos déchets partait à Nîmes favorisant la production de gaz à effet de serre et générant des surcoûts notamment de transport. En gérant nous-même le projet et en désignant un délégataire qui est Suez, on devrait réduire le coût global. Pour les biodéchets, nous cherchons encore un terrain. Tout ça est un travail de longue haleine.”