Lecasud pose la première pierre de son nouveau siège au Luc-en-Provence !

Lecasud pose la première pierre de son nouveau siège au Luc-en-Provence : 100 M€ d’investissement, 1 500 emplois à terme et une stratégie verte assumée

Sur la photo de G à D : Yannick SIMON, maire de Cabasse et président de la Communauté de Communes Cœur du Var - Philippe LELAURE, président de la LECASUD - Dominique LAIN, maire du Luc en Provence - Anne-Cécile VIALLE, sous préfète de Brignoles

Ce jeudi 28 août 2025, Mme Anne-Cécile VIALLE, sous préfète de Brignoles, M.Dominique LAIN, maire du Luc en Provence et M. Yannick SIMON, maire de
Cabasse et président de la Communauté de Communes Cœur du Var ont répondu à l’invitation de M. Philippe LELAURE, président de la LECASUD et des adhérents pour la pose de la 1ère pierre de leur nouveau siège social. Le chantier, qui débute le 1ᵉʳ septembre pour une durée prévisionnelle de18 mois de travaux ; il représente un investissement de 100 millions d’euros et doit porter l’emploi direct sur site à environ 1.500 postes à terme, soit quelque 1.000 créations nettes ; sans compter les emplois induits ! Un signal fort pour l’économie du Cœur du Var et, plus largement, pour la filière logistique et distribution de la région.


« Nous investissons 100 M€ ici, au Luc, pour les vingt à trente prochaines années : rester dans le Var était un choix stratégique, et un engagement collectif », a souligné Philippe LELAURE, président de Lecasud. « Nous sommes une coopérative : cet outil appartient aux magasins du territoire, qui réinvestissent pour rester compétitifs.»


Le projet s’accompagne d’une réorganisation logistique au service de la performance opérationnelle et RH :
- séparation nette des fonctions tertiaires et entrepôts,
- plateaux de bureaux ouverts et modulables,
- lumière naturelle et espaces extérieurs pour améliorer le confort des équipes.


Lecasud insiste sur une automatisation « au service du travail », destinée à réduire la pénibilité et à requalifier les métiers vers la maintenance, le pilotage d’installation et la data-logistique. « Vous allez devenir le premier employeur de la commune : on passe d’environ 500 à près de 1.500 emplois, avec une trajectoire au-delà », a relevé Dominique Lain, maire du Luc-en-Provence.
Yannick Simon, président de la communauté de communes Cœur du Var, a replacé l’impact macro-territorial : « L’activité économique finance nos équipements publics.


À nous, collectivités, d’être attractifs et d’accompagner vos recrutements. » Il en a profité pour rappeler les différents projets menés sur ce territoire et en passe de démarrer comme la construction d’un lycée avec une ouverture en 2028, un nouveau collège en 2031, la construction d’une piscine intercommunale en 2027, sans compter tout le travail réalisé sur les mobilités, notamment la réfection la route de la zone dont le tapis sera complètement refait d’ici la fin de l’année 2025 ! « Un engagement vert et durable » L’architecture du futur ensemble met en avant des choix environnementaux visibles : intégration paysagère, surfaces végétalisées, ombrières équipées de recharge, déploiement photovoltaïque et sobriété énergétique. « Votre projet s’intègre dans un véritable écrin naturel », a salué le maire, mettant en avant l’attention portée au cadre de vie autour du site. Philippe LELAURE a également insisté sur la gestion exemplaire du foncier : « Nous avons même pu préserver une activité agricole sur une partie des terrains, en lien avec la SAFER. » Il reste en attente de proposition pour l’installation d’un agriculteur sur les terres agricoles à exploiter. « Un véritable poumon économique »

Au-delà des emplois, la montée en puissance du site entraînera des besoins accrus en logement, mobilités, services et formation, avec des retombées pour les PME locales. «C’est une grande chance d’avoir un acteur de ce rang sur l’une de nos zones d’activités ; et c’est notre responsabilité d’être à la hauteur en matière d’infrastructures et de qualité de vie », a ajouté Yannick Simon. « Nous lançons les aménagements d’accès et accélérons les chantiers pour sécuriser l’arrivée de vos effectifs. »


Ne m’appelez plus ZI des Lauves !

Dominique LAIN a profité de cette cérémonie de pose de la 1 e pierre pour remercier le président Yannick SIMON d’avoir accepté de transformer le nom de « ZI des Lauves » en « Technopole des Lauves ». En effet, compte tenu de la technicité des métiers nouveaux et arrivants, plus qu’une zone industrielle, c’est une véritable révolution dans la qualification des métiers nécessitant le contrôle de machines sophistiquées, la numérisation des commandes et la gestion robotique des flux. Ce qui fait entrer cette zone de plein pied dans une air de modernité qui méritait bien un changement de nom !

L’État a confirmé son appui opérationnel : « Nous nous réjouissons de votre choix de rester dans le Var et nous vous accompagnerons, à vos côtés, dans le processus de recrutement », a déclaré la sous-préfète de Brignoles, Anne-Cécile Vialle. « La qualité de vie ici est un atout pour attirer des talents ; l’État mobilisera ses outils sur l’emploi. »
Le permis a été obtenu et purgé, les entreprises notifiées ; le calendrier opérationnel est validé : démarrage le 1ᵉʳ septembre, durée 18 mois.
Repères chiffrés (nouveau siège du Luc-en-Provence)
- Investissement : 100 M€
- Démarrage des travaux : 1ᵉʳ septembre 2025
- Durée du chantier : 18 mois
- Emploi : objectif 1 500 emplois directs sur site à terme (1 000 créations nettes)
- Positionnement : siège social modernisé, reconfiguration de la chaîne « frais », montée en gamme des conditions de travail

- Environnement : intégration paysagère, végétalisation, ombrières + recharge, photovoltaïque, sobriété énergétique « Rester et investir ici, c’est un pari de long terme sur notre territoire », a conclu Michel Lelaure. « Nous avons confiance dans notre modèle et dans l’avenir.