Stephan PLANA : “Un homme ordinaire qui fait des voyages extraordinaires”


11 septembre 2023

A 52 ans, posé dans sa vie de préparateur physique dans le Var, ce marseillais s’élance dès que ses envies se font entendre. En clair, la routine n’est pas pour lui, incapable de résister à cet appel à découvrir des milieux extrêmes qu’il transforme en terrains d’excellence sportive.

6 (2).jpg (5.50 MB)

 Un sportif “décalé”

Humble et plein d’humanisme, depuis tout petit, Stephan a toujours eu cette passion de l’action. Son adolescence est d’ailleurs ponctuée de sports, de passions notamment pour l’athlétisme (sprinteur sur 100m), et de documentaires de voyages. Au fil de son expérience, ses blessures sportives l’ont poussé à renforcer son corps à travers la culture physique. Petit à petit, il sculpte son corps et s’épanouit dans sa discipline, mais ce membre de l’équipe de France se sentira toujours “décalé”.  Alors il comble son quotidien de voyages et de trekkings, et décide de mener ses expériences sur des périodes plus longues, d’un ou deux mois. En 2013, il s’engage dans l’Airtour, une traversée de 4 départements (Isère, Savoie, Drôme et Hautes-Alpes) combinant le parapente et la course à pied de 400 km en montagne.

Une détermination à se dépasser

Qu’est-ce qui fait courir Stephan ? Ses proches s’interrogent, mais c’est assurément, une volonté de se dépasser , une curiosité avouée et inassouvie de découvrir la nature et l’humain. Mais aussi un besoin de se ressourcer loin du monde contemporain, pour oublier ses colères et ressentir amour et tendresse. Ce processus va aboutir à la création d’une association, « coureur du monde ». Il commence alors un tour du monde en 2015 puis 2016. Traverser 5 continents en 360 jours, avec un sac à dos et une coéquipière. Grâce à de nombreuses rencontres, tous deux réussissent à boucler ce long périple, ce face à face avec la nature sauvage, source d’inspiration et de motivation.

 _MG_0105.jpg (15.09 MB)

Traversée de la Sibérie

 

En 2019, en plein hiver, Stéphan décide de traverser la Sibérie. L’appel de la nature et des grands espaces à la fois mystérieux et extrêmes, est irrésistible. Un périple de 9 000 km par moins 50 degrés ! Puis en 2020, toujours en hiver, la steppe mongole et le désert de Gobi.  Un corps mis à rude épreuve, par des températures glaciales, des situations extrêmes, où un incident peut survenir à n’importe quel moment. Mais il compte sur sa bonne étoile et ses deux livres en témoignent. Ils regorgent de souvenirs impérissables, de leçons de vie, et de cette humilité face à la grandeur et la dureté de la nature. Le partage d'expérience ? Stéphan ne peut s’en exempter. Il veut partager !  Et pourquoi s’arrêter ?  En 2021, pour ses 50 ans, il s’offre une traversée de la Méditerranée. Et si sa première tentative est avortée en raison d’une mer trop capricieuse, il récidive.

 Après tant de récits, tant d’aventures, Stephan Plana a aujourd’hui trouvé un nouveau défi :

étudier l'effet systémique du sport de haut niveau dans l’un des déserts les plus chauds de la planète, en course à pied. Affaire à suivre

COUVERTURE (1).jpg (2.36 MB)