Bruno et Carole Manganaro ont créé, voilà 15 ans, l’école de danse « Rock’ and Swing Var 83 by Danse Thérapie » qui organise des soirées dansantes et propose des cours à Toulon et La Seyne-sur-Mer à plus de 180 élèves.
Quelle est la spécificité de votre école de danse ?
Développer la notion de bien-être ! L’association s’appelait d’ailleurs, à sa création en 2008, « Danse Thérapie ». Nous travaillions alors avec des hôpitaux afin d’aider des publics en difficulté mentale. Le temps d’un cours, ça leur permettait de se concentrer sur autre chose. Mais ce n’était pas l’essentiel de notre activité puisque nous organisions également des soirées dansantes. Et face à une demande croissante du public qui désirait se perfectionner, nous avons développé l’apprentissage. L’école de danse a pris de l’ampleur et elle est devenue « Rock’ and Swing Var 83 » en 2015.
Etes-vous affiliés à la Fédération Française de Danse ?
Oui, nous avons tous les deux les diplômes requis d’instructeur-initiateur de danse. Nous proposons aujourd’hui des cours de Rock’n Roll, de Swing, de West Coast Swing mais aussi de Boogie-Woogie, de Lindy-Hop, de Balboa et de danses en ligne type Madison, Charleston ou Shim Sham, à raison de 9 heures de cours par semaine, du lundi au jeudi à Toulon et La Seyne-sur-Mer. Nous accueillons 180 élèves.
Qualifiez-vous votre démarche, de “sociale” ?
Nous ne sommes pas là pour faire du quantitatif et se vanter d’avoir le plus d’élèves possibles. Nous voulons faire du qualitatif. Pour un tarif d’entrée de 28 € par personne et par mois et un voyage à l’étranger organisé chaque année. Nous encadrons 20 à 30 élèves par cours, avec plusieurs niveaux d’apprentissage et un vrai accompagnement.
C’est-à-dire ?
Nous avons, par exemple, réorienté un couple qui voulait faire du West Coast Swing vers le Rock, car nous avons estimé que cela leur correspondait davantage. Et cela a fonctionné ! Notre but est de préparer les gens à ce que nous appelons « la danse sociale ». À s’amuser en maîtrisant ce qu’ils font. Nous ne les préparons pas à la compétition. Il faut trouver un juste milieu entre la rigueur nécessaire pour apprendre correctement et une souplesse dans l’apprentissage. Avec l’objectif de faire progresser nos élèves, tout en les faisant sortir pour qu’ils puissent s’amuser.
Organisez-vous toujours des soirées ?
Bien sûr, puisque le but est d’apprendre à danser pour être à l’aise en soirée et s’amuser. C’est ça l’objectif premier de la danse ! Par mois, nous organisons deux soirées. L'une au restaurant Le Factory à La Farlède, un vendredi soir, et l’autre, un dimanche soir, au Hallbox’s à La Seyne-sur-Mer.
C’est gratuit ?
L’entrée est libre, on nous fait de la place et le public présent se mêle à la danse. Ce n’est pas réservé à nos élèves. Nous étions d’ailleurs 600 lors de la première soirée au Hallbox’s. Nous organisons également des Flashmob l’été à Sanary-sur-Mer sur des danses en ligne et cela rencontre beaucoup de succès.
Qui sont vos élèves ?
Les danses que nous proposons touchent un public très large, de 25 à 75 ans, avec de plus en plus de jeunes chaque année. Chez nous, chacun vient trouver ce qu’il attend de la danse. Un élève peut considérer que maîtriser 10 passes lui suffit pour s’amuser ou bien vouloir progresser pour être à l’aise dans plusieurs danses à un niveau plus élevé. Peu importe, l’essentiel est de prendre du plaisir.
Légende photo : Bruno et Carole Manganaro.