Changer de peau… et si l’été nous aidait à muer en douceur ?

Chaud devant ! Entre sueur, sable et peau qui pèle, l’été nous déshabille. Et si c’était le moment idéal pour faire peau neuve, à l’extérieur comme à l’intérieur ? - Florence DARTIGUENAVE

L’été, c’est la saison des mues : la peau bronze puis se délite, les cigales sortent de leur carapace pour hurler leur joie de vivre, et même les touristes changent de look (mention spéciale aux chaussettes-claquettes) ! Il y a dans cette saison solaire une énergie de transformation discrète, mais profonde. Plus qu’une simple pause, c’est une opportunité de se dépouiller de ce qui nous encombre – manteaux, pensées lourdes, habitudes qui grattent – pour revenir à soi, plus léger, plus vivant.


Zoom sur… la mue d’été

Dans la nature, la mue est un processus essentiel de croissance et de renouvellement, comme chez les serpents, cigales ou arbres.

C’est l’occasion de se libérer des croyances limitantes, de la fatigue mentale et des habitudes contraignantes.

En été, en tongs, nous retrouvons une liberté plus vraie et une humanité apaisée.


Mode d’emploi : comment muer sans perdre ses écailles

  1. Allégez votre emploi du temps : dites non au "il faut", oui au "je sens que j’ai besoin de...". Une sieste, un bouquin, une glace ? Autorisé (et recommandé).

  2. Nettoyez en douceur : un petit gommage (physique ou mental) aide à éliminer les résidus inutiles. Faites le tri dans vos placards, vos mails… ou vos pensées.

  3. Trouvez votre rythme d’été : lever un peu plus tard, manger frais, marcher au coucher du soleil. Plus lent, plus doux. Vous n’êtes pas un climatiseur : inutile de fonctionner à plein régime par 38°C.

  4. Exprimez-vous différemment : écrivez, chantez faux, dansez mal, mais exprimez-vous. La mue passe aussi par une nouvelle voix.

  5. Offrez-vous un rituel de passage : brûler symboliquement une vieille liste, écrire une lettre à soi-même, se baigner au lever du soleil… Choisissez un acte simple mais signifiant.


 Sources & inspirations (à picorer sur votre transat)

●       "L’art de la simplicité" de Dominique Loreau – pour muer version minimaliste.

●       "La grenouille qui ne savait pas qu’elle était cuite" d’Olivier Clerc – petites paraboles pour grands changements.

●       Le cycle des cigales (à observer en forêt ou… à écouter sans pouvoir les éviter).