CDOS 83 : “Le soufflet des JO n’est pas retombé” !

Depuis le 22 mars dernier, Laurent Labeaune est le nouveau président du Comité Départemental Olympique et Sportif (CDOS 83). Il succède à Lucienne Roques pour défendre les valeurs de l’olympisme et mettre en avant les qualités et les bienfaits du sport.

 

Laurent Labeaune, quel sens donnez-vous à cette présidence ?

C’est une continuité logique. Professeur d'éducation physique et sportive dans un collège,j’ai été en charge d'un secteur de l’UNSS (Union nationale du sport scolaire) avant d’en devenir le directeur. L’ancienne présidente du CDOS 83, Lucienne Roques, m'a demandé d'intégrer le conseil d’administration du comité olympique pour représenter le sport scolaire. On m’a plébiscité pour prendre la présidence du comité. 

 

Votre feuille de route pour 2025 ?

C’est déjà de mettre en place un fonctionnement pour les 4 ans, afin de développer les thématiques imposées par le Comité National Olympique, avec une partie santé, une partie professionnalisation, une partie éducation citoyenneté et une partie haut-niveau des Jeux Olympiques. L'objectif est d'être dans la continuité tout en développant l'aide à l'emploi, la professionnalisation autour des métiers du sport et la partie éducation-citoyenneté à travers une sensibilisation accrue contre les violences sexistes et sexuelles dans le sport mais  aussi autour des violences dans les stades. Au niveau de la santé, nous devons convaincre les varois de tout âge de pratiquer des activités physiques par nos interventions dans les établissements scolaires pour diminuer le temps d'écran des jeunes et les impliquer dans une pratique sportive. Cette promotion du sport s’adresse aussi aux jeunes retraités voire aux plus âgés, à travers une pratique sportive préconisée par des médecins ou d’une manière volontaire auprès des associations. Vous voyez, c'est un programme très complet. 

 

Parmi ces actions, dégagez-vous une priorité ?

La professionnalisation, aider et accompagner les différents comités ou clubs à se structurer et à sauter le pas pour embaucher quelqu'un est une chose importante dans le monde actuel. Autre actualité brûlante, la féminisation du sport et la lutte contre les violences, notamment le harcèlement. Nous devons mener une campagne de sensibilisation auprès des clubs, des comités, des pratiquants et des parents.

 

Comment vivez-vous l’après JO  ?

L’an dernier, une centaine de municipalités ont validé le label Terre de jeux dans le cadre des Jeux Olympiques de Paris 2024. C'est le comité départemental olympique qui a pris son bâton de pèlerin pour sensibiliser à ce label, pour s'impliquer dans le sport et créer une dynamique olympique et sportive auprès de la population. On pensait qu’après les JO, le soufflet allait retomber mais pas du tout ! A l’image de la semaine olympique et paralympique, début avril, qui a réuni autant de participants, autant de municipalités et généré autant de projets que pendant les JO. Pour vous donner un exemple, on a eu plus d'une centaine de manifestations recensées et on a distribué plus de 15 000 diplômes. 

 

Qu’aimeriez vous insuffler pendant ces quatre années de mandat ?

Les comités, les clubs fonctionnent généralement par rapport à leur fédération, mais le CDOS 83 est vraiment la pierre angulaire entre tous les acteurs du sport : pratiquants, encadrants, bénévoles, collectivités territoriales… Notre aide doit montrer à tout le monde qu'ensemble on peut faire beaucoup de choses, et de belles choses ! Et que le lien entre les différentes structures peut apporter énormément à chacun. Le CDOS 83 doit être une tête de réseau.